Christian Duriez reçoit la Médaille de la ville
Entraîneurs, arbitres, présidents, trésoriers, secrétaires… Sans l’engagement de nombreux bénévoles, il n’y aurait pas d’associations. Sans associations, pas de club de sport et beaucoup moins de loisirs. Christian Duriez est de ces bénévoles : voilà 50 ans qu’il s’investit pour le basket phalempinois, club dans lequel il a entre autres été président et entraîneur. Pour sa fidélité, le maire Thierry Lazaro lui a remis le lundi 17 juin la médaille de la ville de Phalempin, en présence des élus, des membres du Phalempin basket club et des proches et de la famille.
Une pensée pour les anciens
« Je tiens à remercier la délicate attention de la municipalité envers quelqu’un qui depuis 50 ans est au service du Phalempin basket club, commente Christian Provotal, président de l’association. S’appuyer sur une personne comme Christian, c’est un vrai bonheur. C’est grâce à des gens comme ça que le club a grandi et est devenu ce qu’il est aujourd’hui. J’ai aussi une pensée pour les anciens. »
Christian Duriez s’est engagé en 1969, alors que le club s’appelait encore Entente sportive phalempinoise et pratiquait au Centre des apprentissages. Le maire Thierry Lazaro a salué « le technicien de qualité » : « Ce sont des centaines et des centaines de jeunes que tu as entraîné tous les mercredis après-midi ! Aller vers l’autre, partager la flamme sont des valeurs importantes. Nous souhaitions aussi récompenser la fidélité, bien modestement au regard du travail accompli. »
En recevant la médaille, Christian Duriez a rappelé les excellents résultats du club, avec notamment les U13 (benjamins), champions de district depuis le 15 juin. Si cette médaille lui fait « énormément plaisir », celui qui vient de fêter ses 60 ans a précisé que « c’est le club qui est récompensé dans sa pérennité et son esprit de famille. Le basket est ma passion, j’ai moi-même mis le pied à l’étrier grâce à un certain Lucien Lagache. Pour le reste, j’ai
certes fait plaisir à des gens mais je me suis aussi fait plaisir ! » Une touche d’humour et de modestie qui ajoutent à son mérite.
