Comment la commune s’investit dans les écoles ?
En septembre 2017, une partie des enfants scolarisés à Phalempin faisait sa rentrée dans une nouvelle école. Une étape importante dans la vie d’une
commune : vu l’importance des fonds investis, ce type de construction doit être adapté pour satisfaire aux besoins pendant plusieurs décennies. Cet
accomplissement est donc le fruit d’une longue réflexion des élus.
Par exemple, voilà 30 ans que le terrain occupé par le nouveau bâtiment était réservé au Plan d’occupation des sols (POS). Au-delà des dossiers du quotidien, c’est aussi là le travail des élus : une vision sur le très long terme, à laquelle ils ne peuvent pas se soustraire pour le bon développement de la commune.
La nouvelle école a coûté 1032 € par habitant (sur une base de 4 800 habitants, voir aussi ci-dessous). Néanmoins, l’investissement de la commune ne s’arrête pas là. Dans les écoles publiques, les programmes, la direction et les enseignants relèvent de l’Éducation nationale. Tout le reste, du personnel d’entretien aux bâtiments en passant par les fournitures, dépend de la commune et de son implication.
Les écoles à Phalempin :
quelques chiffres clés*
Le budget annuel des écoles
Le coût de scolarisation d’un élève par habitant
Le coût de scolarisation d’un élève en maternelle
Le coût de scolarisation d’un élève en élémentaire
Le nombre d’élèves scolarisés pendant l’année scolaire 2018/2019 (185 élèves en maternelle et 232 élèves en élémentaire)
Le nombre de classes dans les écoles (7 en maternelle et 10 en élémentaire)
Le nombre d’adjoints techniques employés aux écoles, dont 3 en maternelle et 4 en élémentaire, principalement pour le ménage
Le coût réel d’un repas à la cantine, dont 3,36 € pris en charge par la commune. La participation moyenne des familles est de 3,59 €
Le nombre de repas servis au restaurant scolaire
Le nombre d’agents employés au restaurant scolaire, dont 5 agents permanents et 19 agents qui encadrent durant l’heure de repas
* Chiffres de l’année civile 2018. Les coûts comprennent le fonctionnement et l’investissement.
RENDEZ-VOUS AUX PORTES OUVERTES LE 4 OCTOBRE
Le conseil municipal, les enseignants et l’association des parents d’élèves de Phalempin invitent les habitants à venir découvrir la nouvelle école lors de portes ouvertes, le 4 octobre de 17h à 19h, entrée rue Pompidou.
Un effort d’investissement conséquent
pour la commune et ses partenaires
D’un coût total de 4 956 447 € toutes taxes comprises, le financement de la construction du groupe scolaire des Viviers est, pour une part non négligeable,
le produit d’une conjonction d’efforts consentis par différents partenaires institutionnels que la commune de Phalempin avait sollicité, à savoir :
- L’État représenté par Mr le Préfet de la Région Hauts-de-France, Préfet du Nord, qui a alloué à la commune une subvention de 758 479 € ;
- La Communauté de Communes Pévèle- Carembault qui a contribué à l’opération à hauteur de 468 044 € ;
- Le Département du Nord qui a abondé le financement de l’ouvrage par le biais d’une subvention d’équipement de 300 000 €.
Soit, 1 526 523 € de financements extérieurs au total.
Pour ce qui la concerne, la ville de Phalempin s’est fortement impliquée dans la réalisation de l’opération au travers d’un effort budgétaire et financier sans précédent et en tenant compte de la nécessité de préserver le niveau de la fiscalité locale à un niveau modéré, comparable à celui des communes de même importance et des villes voisines.
Il s’agissait également – dans une conjoncture particulièrement difficile pour les finances publiques des collectivités territoriales – de ne pas relever le niveau d’endettement de la commune partant du principe que l’endettement obère les marges de manœuvre d’une collectivité et qu’il engage les générations suivantes.
Fort de ce constat, la commune a pu boucler le montage financier du programme de travaux en mobilisant ses fonds propres capitalisés sur plusieurs
exercices – soit 3 429 924 € (69 % du coût TTC de l’opération) – sans recourir à l’emprunt et en mobilisant des outils d’ingénierie financière permettant
de pallier aux contraintes ou aléas de trésorerie inhérents à ce type d’opération (notamment, une ligne de trésorerie de 900 000 € remboursée en une année moyennant le versement de débours financiers usuels – commissions, frais de dossier et d’enregistrement, intérêts – arrêtés au montant total de 9 469,98 €).
Ce dernier point n’est pas anodin. Il permet en effet à la ville de Phalempin, à l’achèvement du programme de construction de l’école des Viviers, de
présenter une situation financière saine, fruit des efforts consentis par tous les élus et acteurs de la vie publique locale dans la maîtrise raisonnée et raisonnable de la dépense publique.
L’équipe enseignante
Trois questions à :
Aurélie SEGARD
Vingt-et-un enseignants exercent aux écoles Les Viviers. Neuf sous la direction de Me Van Loveren en maternelle et douze sous la direction de Me Lestoquoy en élémentaire. Ils encadrent en tout dix-sept classes (des classes sont doublées et les directrices sont déchargées certains jours de la semaine).
Présents à chaque rentrée des classes et aux fêtes d’école, les élus organisent aussi une rencontre avec les enseignants et les acteurs de la vie scolaire courant septembre, l’occasion de discuter et d’entretenir les liens, mais aussi de féliciter l’équipe éducative pour son investissement. La commune entretient par ailleurs de bonnes relations avec l’Inspection de l’Education nationale.
Pourquoi organiser de
nouvelles portes ouvertes ?
Les premières portes ouvertes organisées à l’automne 2017 ont connu un vrai succès. Des Phalempinois qui n’avaient pas d’enfants ou de petits enfants scolarisés sont même venus voir à quoi peut ressembler une école aujourd’hui. Plusieurs habitants nous ont ensuite indiqué qu’ils regrettaient d’avoir manqué ce rendez-vous, soit parce qu’ils étaient absents, soit parce qu’ils n’avaient pas fait attention à l’information. Par ailleurs, l’école n’était alors pas encore complètement terminée. Le sol n’était par exemple pas satisfaisant et il a depuis été refait.
Mr le maire et mes collègues du conseil municipal avons donc décidé d’organiser de secondes portes ouvertes. En plus des élus, cet événement permet d’échanger avec les enseignants et l’association des parents d’élèves, qui y sont associés.
Plus largement, nous souhaitons sensibiliser les Phalempinois à cet équipement qui représente un investissement très important. Une nouvelle école, c’est un budget conséquent pour une petite commune : tous les habitants y participent ! Grâce aux portes ouvertes, chacun peut venir constater ce à quoi il a en partie contribué.
Avec ce nouveau bâtiment, peut-on dire
que les écoles sont terminées ?
Avec la construction de la nouvelle école, la commune s’était engagée à rénover les anciens bâtiments. Certains travaux sont réalisés par les agents des services techniques pendant les vacances scolaires : peintures, mise en place d’ampoules à LED pour réaliser des économies d’énergie… D’autre travaux
sont réalisés par des prestataires : nouvelles portes permettant une meilleure isolation, installation d’équipements de sécurité…
D’ici la fin de l’année, 130 000 € vont être investis pour refaire la toiture des anciens bâtiments liés à la nouvelle école. Ces travaux sont aussi prévus pour le toit de l’école élémentaire dans un futur proche. L’objectif est donc de rénover et réhabiliter les anciens bâtiments petit à petit pour les rendre, notamment, moins énergivores…
En ce qui concerne l’accueil des effectifs, la Ville est bien préparée pour les années à venir avec la possibilité d’ouvrir des classes si nécessaire. En effet, nous nous sommes donnés la possibilité, avec cette école, d’augmenter si besoin les bâtiments grâce à l’ajout de modules. Nous avons aussi la possibilité technique d’agrandir la cantine.
Le fonctionnement des écoles
représente-t-il un budget conséquent ?
Dans l’ensemble, nous faisons avec les moyens dont nous disposons ! Pour certaines personnes, nous pouvons toujours en faire plus… Il est donc parfois
intéressant de rappeler ce que cela peut représenter pour une commune et ses habitants. Notre implication ne se limite pas aux bâtiments et au personnel. Les fournitures, le matériel pédagogique, l’équipement informatique ou numérique, par exemple, font aussi partie du budget alloué aux écoles. Il n’y a pas que l’aspect budget. Par moment, répondre aux attentes passe aussi par un soutien technique et administratif. L’équipe municipale est d’ailleurs en communication constante avec les directrices. C’est un véritable partenariat.
Tout ne se passe pas toujoursaussi bien dans les autres communes.
Maintenir, rénover, équiper…
Aux écoles, l’équipe municipale est toujours à l’écoute des petits soucis journaliers et des problèmes plus importants : électricité, fuites d’eau, portes
fermant mal… Les services techniques répondent systématiquement aux demandes des enseignants. Les petits ou gros travaux de rénovation sont réalisés
pendant les vacances scolaires. Au-delà du personnel, la commune finance une partie des différents matériels utilisés pour l’enseignement, des spectacles, des voyages, des livres pour l’entrée des élèves du CP et des dictionnaires des élèves du CM2…
Dans le budget 2018 de Phalempin, 51 527 € étaient alloués à ces dépenses. Certaines des prestations ne sont pas obligatoires, et pourtant les commissions d’élus concernées ne lésinent pas sur leur qualité, conservant toujours à l’esprit l’importance qu’elles peuvent avoir pour les enfants.
En maternelle, des ATSEM pour seconder les enseignants
Cinq agents municipaux font office d’Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) aux Viviers. Si ces agents sont placés sous l’autorité de la directrice de l’école et appartiennent à l’équipe éducative, ils ne sont pas employés par l’éducation nationale mais bien par la ville. La loi oblige les communes à en disposer d’un par école. Ils ont notamment pour tâches l’accueil et l’hygiène des enfants ainsi que le maintien de la propreté des locaux et du matériel de la classe. Cela nécessite une grande polyvalence car l’activité peut varier de l’accompagnement des enfants dans l’acquisition de leur autonomie à la préparation des projets pédagogiques avec l’équipe enseignante, en passant par l’encadrement des enfants en dehors des temps scolaires (pour aller à la cantine, par exemple).
En raison de cette présence constante, les ATSEM peuvent facilement devenir, avec l’enseignant, l’adulte de référence de la journée pour les enfants. Mais
aussi pour les parents qui, à l’entrée ou à la sortie de l’école, peuvent s’entretenir avec les agents d’éléments particuliers qui seraient survenus au domicile ou
à l’école. Le tout pour le bien-être des enfants.
Manquer d’éducation aux écoles et aux abords, non merci !
L’Education nationale porte peut-être mal son nom : aurait-elle dû s’appeler Enseignement national ? Quoi qu’il en soit, l’éducation ne repose pas que sur les enseignants. Elle est aussi et surtout la mission des parents.
Pourtant, les entrées et sorties de l’école ne sont pas toujours belles à voir. En témoignent ces trop nombreux parents qui, pressés ou non, se garent sur les passages piétons ou les places de parking destinées aux personnes à mobilité réduite, afin d’être au plus près des grilles.
Sans handicap, il faut au grand maximum marcher 6 minutes (environ 500 mètres) pour aller de la place Coget à l’entrée des Viviers rue Eleyne. Un peu moins pour se rendre à l’entrée rue Pompidou. Soit 12 minutes aller-retour… Ce ne sont que des exemples, permettant de relativiser les distances. D’autant qu’un parking de 60 places en zone bleue a été aménagé aux abords de l’école, rue Pompidou et sans compter les places rue Eleyne.
Pourtant, des parents auteurs de comportements dangereux n’hésitent pas à menacer le policier municipal et les enseignants dès lors qu’ils leur font une
réflexion de bon sens…
Par dessus la grille
Il arrive à d’autres parents, ou peut-être les mêmes, de faire passer leur enfant au-dessus des grilles lorsque celles-ci sont fermées. Sans un regard ni un
bonjour pour l’enseignant, encore moins un mot d’excuse pour le retard. Ces comportements tout à fait inappropriés ne devraient pas exister. Encore moins aux abords de l’école.
L’association des parents d’élèves : représenter et aider
En complément des services municipaux, l’Association des parents d’élèves de Phalempin (APEP) est à l’écoute et à la disposition des parents pour toutes questions, auxquelles ses membres s’efforcent de répondre dans les meilleurs délais.
Autour d’un goûter lors de chaque rentrée, l’association propose ainsi de faire connaissance avec les parents qu’elle représente lors des conseils d’écoles. Ces conseils se tiennent trois fois par an et réunissent le corps enseignant, les représentants municipaux et les représentants élus des parents d’élèves. Tous les points concernant le fonctionnement des écoles peuvent y être abordés, à l’exception de la pédagogie qui dépend exclusivement de l’Éducation nationale.
Favoriser les liens et récolter des dons
L’APEP organise plusieurs événements tout au long de l’année, dont notamment une après-midi récréative autour d’Halloween, des ventes de chocolats de Noël et de Pâques, une boum et une braderie. Chaque événement fait l’objet d’une communication via des flyers et les supports communaux (panneau, bulletin municipal…). En plus de favoriser les liens entre les parents, ces manifestations permettent à l’APEP de récolter de l’argent reversé aux écoles, en dons numéraires ou en matériel. Avec par exemple, en 2018 et en maternelle : 300 € pour le voyage de fin d’année et 175 € donnés par classe destinés à l’achat d’un tableau blanc interactif. En élémentaire : 500 € pour le voyage de fin d’année des CM2 et des tablettes numériques à hauteur de 175 € par classe.
Ouverte à tous les parents d’élèves, l’APEP n’est jamais à court de bénévoles. Ses membres animent une page facebook (« Ape Phalempin Ape Phalempin ») et un blog (apephalempin.blogspot.fr) très complets.