Jean-Marie Kostek fait chevalier de l’ordre national du Mérite

C’est des mains du général de corps d’armée Olivier Courtet, commandant de la région de gendarmerie des Hauts-de-France, que le Phalempinois Jean-Marie Kostek, médaillé d’honneur de la Ville et président du comité régional des Joinvillais indépendants a reçu, le 25 novembre, l’ordre national du Mérite lors de la célébration de la sainte Geneviève, patronne des gendarmes, à la caserne Sénépart de Villeneuve-d’Ascq. L’ordre national du Mérite est le second ordre national après la Légion d’honneur. Il récompense les mérites distingués et encourage les forces vives du pays.

Pour Jean-Marie Kostek, c’est par le basket-ball que tout a commencé. S’illustrant lors d’un criterium des jeunes basketteurs à 14 ans il reçoit, déjà, la médaille d’honneur d’argent de la Jeunesse et des Sports remise par le secrétaire d’état Maurice Herzog. Nous sommes en 1964. Il devient par la suite joueur professionnel et intègre, à 20 ans, le bataillon de Joinville. C’est l’unité militaire qui a accueilli tous les appelés sportifs de haut niveau ayant fait leur service : Zidane, Platini, Lizarazu, Noah, Leconte, Fignon, Anquetil, Fourcade…

 « Notre trophée de Joinville est devenu un véritable label »

Jean-Marie Kostek arrête ensuite son parcours professionnel sportif. « On était professionnels ouvriers amateurs, se rappelle-t-il en souriant. Il fallait travailler en plus à côté, on achetait nous-mêmes nos baskets ! » Il s’engage dans une brillante carrière en particulier dans le milieu de la santé et de l’industrie pharmaceutique, tout en restant impliqué dans le milieu associatif et sportif.

Colonel de la réserve citoyenne, il participe à la sécurisation des sportifs pendant les Jeux Olympiques de Londres de 2012, ceux de Paris en 2024… Il s’investit en particulier depuis plus de 30 ans pour le comité régional des Joinvillais indépendants, domicilié à Phalempin. Entre autres, l’association distingue chaque année un club sportif, toutes disciplines confondues, pour sa rigueur, son respect, sa citoyenneté et sa camaraderie. « Notre trophée de Joinville est devenu un véritable label », précise Jean-Marie Kostek, dont la devise est « viril mais correct ». C’est justement pour cette vie de fair-play que le Phalempinois a, le 25 novembre, été décoré.